Depuis 10 000 ans au moins, le tir à l’arc fut pratiqué pour chasser, et pour faire la guerre, puis l’apparition des armes à feu provoque la fin de l’utilisation militaire de l’arc. Le tir à l’arc devient alors un loisir puis un sport à part entière. L’une des premières compétitions se déroule en 1583, en Angleterre, avec plus de 3000 participants. Au XIXe siècle on se sert de l’arc pour les loisirs, bien que l’utilisation pour la chasse ne disparaisse pas complètement. Une compétition de tir à l’arc faisait déjà partie des jeux olympiques de 1900, 1904, 1908 et 1920 puis, après une longue interruption, le tir à l’arc y fut réintroduit en 1972. En 1931, la première organisation internationale voit le jour à Lwow en Pologne, où la France, la République Tchèque, la Suède, la Hongrie, l’Italie, la Pologne et les États-Unis créent la Fédération Internationale de Tir à l’Arc (FITA), à laquelle adhère aujourd’hui 130 pays. La FITA est représentée en France par la FFTA (Fédération Française de Tir à l’Arc), en Belgique par la Fédération Belge de Tir à l’Arc, au Canada par la Fédération Canadienne des Archers, en Suisse par l’Association Suisse de Tir à l’Arc (ASTA-SBV). En 1966, l’IFAA (International Field Archery Association) voit le jour aux États-Unis. Son but est de promouvoir le tir nature (field archery), elle reste proche d’un esprit chasse. Elle est représentée en France par la FFTL (Fédération Française de Tir Libre), en Suisse par la FAAS (Field Archery Association Switzerland), au Canada par la Fédération canadienne des archers (FCA).

L’histoire des compagnies d’arc

 

C’est en 1448 que Charles VII crée les Compagnies de francs-archers. Celles-ci sont exemptées d’impôts et sont entretenues par les villes. Elles ont un rôle de défense des cités.

Vers 1500, l’arrivée de l’arquebuse entraîne une disparition progressive de l’utilisation guerrière de l’arc.

La Révolution française dissout les compagnies d’arc par décrets de l’assemblée nationale en 1789, dés lors la grande majoritée des archers sont incorporés à la garde nationale. La Chevalerie d’arc reforme des compagnies mais sans statuts militaires. Dès 1797 la compagnie de Fontainebleau reprend corps. À partir de cette date, le tir à l’arc devient un jeu.

Vers 1850, les compagnies se regroupent en familles. En France, les compagnies ont le statut d’associations loi de 1901.

Les différents types d’arc

Les arcs utilisés de nos jours n’ont plus rien à voir avec leurs ancêtres. Le bois a souvent été remplacé par des fibres de verre ou de carbone et de l’aluminium. Ils sont équipés d’un viseur, de repose-flèche, de stabilisateurs et, pour certains, de cames (poulies dont l’axe est excentré) qui décuplent la force du tireur. Ainsi, lors des compétitions, les flèches filent vers la cible à une vitesse pouvant dépasser 300 km/h.

Parmi les arcs modernes, on distingue plusieurs types d’arc :

  • les arcs longs ou longbow, descendants des arcs anglais, n’ayant qu’une seule courbure de branche;
  • les arcs à poulies ou arcs compound (« composé ») : un système de poulies permet de démultiplier la force, une poulie asymétrique permet d’avoir une bonne accélération au moment du décochage, ainsi qu’une force de maintient plus faible.
  • L’arc « recurve » classique : arc utilisé aujourd’hui en compétition catégorie classique (seule catégorie olympique actuellement) ; la forme dite « recurve » (branches recourbées) existe aussi pour les arcs chasse (« monobloc » ou non).

Il est difficile de dater l’apparition de l’arc ou de la flèche, car leur bois se décompose assez vite. La plus ancienne flèche trouvée date de -10800 (Stellmoor, Allemagne du Nord). Néanmoins, la petite taille de certaines pointes découvertes à Gravette, fait penser que l’arc existe depuis au moins 20 000 ans.

De nombreux types d’arcs ont été employés, tant pour la guerre, que pour la chasse, les arcs les plus courts étant plus particulièrement destinés aux archers à cheval.

Quelques arcs historiques :

  • type asiatique (arcs mongols, turcs, etc.) : arcs traditionnels de chasse ou de guerre, reconnaissables à la forte courbure des branches, et leur petite taille. Ce sont des arcs composites constitués de corne, de bois et de tendons
  • type amérindien (chasse et guerre) : arcs reconnaissables à leur forme de type « flatbow ».
  • type africain : à venir

Actuellement, les arcs les plus courants sont :

  • le longbow
  • l’arc classique ou recurve (type retenu pour les jeux olympiques)
  • l’arc à poulies ou arc compound. L’avantage de ce dernier est de réduire l’effort de maintien de l’arc bandé, sans pour autant diminuer la puissance de l’arme.

La « puissance » d’un arc (en réalité la force nécessaire à le maintenir armé pour un arc classique ou la force maximale necessaire pour l’armer pour un arc à poulies) est indiquée sur la branche du bas en livres-force. Plus précisément il s’agit d’une force nominale, qui correspond à la réaction de l’arc pour un armement à une allonge de 28 pouces (71.12 cm). Si l’allonge de l’archer est plus petite la force de réaction sera plus petite (comme un ressort mais non lineaire). Par exemple, un arc de 35 livres n’aura qu’une réaction réelle de 24 livres si l’archer à une allonge de 22 pouces (ces chiffres varient d’un type de branches à l’autre). La puissance transmise à la fléche dependra de la valeur de cette force mais aussi du rendement des branches et la distance de la periode d’acceleration: encore l’allonge de l’archer.

L’arc a été modifié avec une puissance développée, pour donner par exemple l’arbalète ou les balistes, puis des arcs surpuissants grâce à l’utilisation de poulies à axe decentré.

 

Types d’arcs

On peut différencier les arcs d’après leurs formes, mais aussi d’après leur apparition historique ou géographique. On les tire en droitier ou en gaucher, c’est-à-dire en tenant l’arc de la main gauche ou droite, suivant que l’œil directeur est celui de droite ou de gauche.

Longbow

 

longbow

longbow avec flèche en bois

Article détaillé : Arc long anglais.

Le longbow (anglais : arc long) est un arc droit avec une seule courbure, qui peut posséder une fenêtre de tir et un plancher de flèche. Traditionnellement les meilleurs « arcs de guerre » anglais et gallois étaient fabriqués avec de l’if italien. Celui-ci était aussi grand que son archer ou yeomen. On tirait alors des flèches en bois et on n’utilisait aucune aide à la visée. Il s’est rendu célèbre pour l’avantage qu’il a pu donner aux troupes anglaises de la Guerre de Cent Ans. À bout portant, cet arc était capable de percer les meilleures armures de l’époque. On raconte que le yeomen pouvait tirer trois flèches avant que la première n’atteigne sa cible. En créant ainsi à plusieurs un nuage de flèches, les Anglais cherchaient à créer la panique. Il a été utilisé jusqu’à la Première révolution anglaise puis remplacé par les mousquets à platine à mèche. Bien que les armes à feux avaient le désavantage d’être longues à charger, elles apportaient un avantage psychologique dû à la fumée et au bruit et surtout le grand avantage de pouvoir être maniées sans entraînement.

 

Arc classique ou recurve (à double courbure)

 

classik

arc classique ou recurve avec viseur et stabilisateur

Arc de chasse recurve avec carquois

 

chasse

L’arc à double courbure, parfois appelé recurve du mot anglais signifiant recourbé. En français, on l’appelle aussi arc classique, probablement parce que c’est le modèle le plus utilisé actuellement, bien qu’il n’existe que depuis les années 50 dans sa forme actuelle. Il existe des modèles non-démontables (monobloc), et des modèles démontables pour la chasse avec plancher de tir ou repose-flèche, qu’on peut tirer avec ou sans viseur.

Le modèle le plus courant est celui utilisé aux jeux olympiques, qui comporte des éléments améliorant la stabilité et la précision du tir.

Arc à poulies ou compound

 

poulie

 

Compound équipé pour la chasse

Le compound a été développé aux États-Unis pour la chasse au gros gibier. Le premier brevet fut déposé en 1969 par Holless Wilbur Allen. Les compounds sont en aluminium ou en matériaux composites. Au bout de chaque branche se trouve une poulie où passent des câbles. L’avantage consiste dans le fait que, environ à la moitié de l’armement, la force nécessaire diminue de 40% à 60%, voire plus, ce qui permet à l’archer de tenir longtemps à plein armement sans fatigue, tandis qu’un arc traditionnel, une fois bandé, doit être lâché rapidement, sinon le bras de l’archer fatigue, tremble et la précision du tir diminue. La corde accélère la flèche après le lâcher ce qui lui donne plus de force. La vitesse au lâcher peut atteindre 90m/s. Le vol a très peu de parabole, ce qui accroît la précision du tir.

 

Les accessoires de l’arc
  1. La corde: la corde relie les deux extrémités de chaque branche de l’arc. Elle est un composant de l’Arc .De nos jours, la corde est constituée de fibres synthétiques qui sont :
  • soit du polyester sous la dénomination de Dacron une fibre qui a tendance à s’allonger
  • soit du polyamide plus connu sous le nom de Kevlar, une fibre ne s’allongeant presque pas mais très sensible à l’usure
  • ou encore du polyéthylène haute performance connu sous le nom de Fast-Flight, une fibre quasiment inusable et très rapide

La corde est toujours recouverte d’une protection de cire contre l’usure et pour augmenter sa vitesse dans l’air.

  1. Le repose-flèche: c’est un petit accessoire de plastique ou de métal fixé sur l’arc et sur lequel la flèche est posée. Lorsqu’elle part, la flèche glisse sur ce support.
  2. Le bouton berger: ou bouton écarteur, plunger cushion, berger button; cet accessoire sert d’amortisseur à la flèche lorsqu’elle est propulsée. En effet, la poussée exercée par la corde au moment du lâcher, combinée à l’inertie de la pointe de la flèche, provoquent une torsion de la flèche. Puis la flèche part, en se tortillant et par conséquent en heurtant l’arc. Le bouton de Berger sert donc à amortir cette déformation de la flèche afin que lorsqu’elle quitte l’arc, son vol soit rectiligne.

berger

  1. Le cliqueur: le cliqueur sert à tirer chaque flèche avec la même puissance. C’est une lame métallique fixée sur la joue de l’arc sous laquelle on glisse la flèche avant de la poser sur le repose-flèche et de la fixer sur la corde. Lorsque l’archer tire sur la corde, au moment où la flèche dépasse cette lame, la lame retombe sur l’arc ce qui provoque un petit clic (d’où son nom), indiquant à l’archer qu’il est à l’allonge désirée. Il peut donc lâcher sa flèche. Comme la puissance de l’arc dépend de sa tension, l’archer est ainsi certain de tirer avec la même puissance. Ceci améliore la précision et est utilisé sur les arcs recurves.
  2. Le viseur: le viseur est un dispositif se fixant sur l’arc, permettant de donner à l’arc et par conséquent à la flèche, une direction voulue. Le viseur dispose d’un mécanisme de réglage micrométrique vertical et horizontal. Tout système électrique ou électronique y est proscrit. Dans certaines disciplines, les arcs à poulies ont le droit d’utiliser un viseur-loupe, afin de voir la cible avec plus de précision. On vise à l’aide de l’oeileton qui est fixé au bout du viseur.
  3. La visette: la visette est le deuxième point de visée que l’archer aligne avec son viseur. Il s’agit d’un petit tunnel qui est inséré dans la corde. Elle est interdite pour les arcs classiques.
  4. La stabilisation: composée de tiges mono ou multitubes, en aluminium ou en carbone (pour la compétition), elle sert à équilibrer l’arc au moment du lâcher, et à absorber les vibrations pour protéger le matériel et les articulations de l’archer. Il y a la canne centrale, fixée à l’avant dans le sens de tir, les cannes latérales, plus courtes, fixées sur un V-Bar à la base de la canne centrale, et qui sont de part et d’autre de l’arc, et des cannes courtes et autres poids que l’on peut mettre en haut ou en bas de la poignée.

Les systèmes de décochage mécaniques des compounds
Utilisés en compétition, uniquement par les arcs à poulies. Ce système permet, au lieu de tirer la corde avec les doigts, de la tirer avec un « décocheur ». Il existe plusieurs types de décocheurs :

  • Au poignet (fixé autour du poignet).
  • À main (l’archer tient dans le poing).

Mais le principe reste identique : une cordelette ou mord vient prendre la corde. L’archer tire sur l’ensemble et libère la corde au moment voulu soit en appuyant sur une gâchette soit en faisant pivoter le décocheur. Ceci permet une plus grande précision du lâcher, mais aussi de ne pas s’abîmer les doigts sur des arcs de très forte puissance.

Les accessoires de l’archer
  1. La dragonne: cordelette servant à maintenir l’arc dans la main de l’archer, après la décoche car l’archer ne doit pas tenir son arc mais seulement exercer une poussée sur lui.
  2. Le carquois: rangement pour les flèches. Souvent de forme tubulaire et attaché à la taille ou au dos de l’archer.
  3. Le protège bras: protection de cuir ou de plastique, portée sur le bras d’arc (bras tenant l’arc), il protège l’avant-bras lorsque, juste après le lâcher, la corde reprend sa position initiale.
  4. La palette: morceau de cuir ou de matière synthétique, protégeant les doigts qui tiennent la corde de l’arc. La palette est retenue à la main par un anneau autour du majeur.
  5. Le gant: utilisé à la place d’une palette, généralement préféré par des chasseurs et en tir nature (field) (sans viseur).

6. Le plastron : pour protéger la poitrine du frottement de la corde lors du lâcher

 

Les différentes pratiques

Compétition de tir à l’arc en salle

Il existe deux fédérations de tir à l’arc au niveau international FITA (Fédération Internationale de Tir à l’Arc) et IFAA (International Field Archery Association) qui ont des règles de compétitions différentes et n’autorisent pas les mêmes matériels lors des compétitions. Ces règles sont en constante évolution.

Dans toutes les pratiques de la FITA et affiliées énumérées ci-dessous, le compétiteur doit tirer sa volée dans un temps imparti. Lors des tirs en équipe (3 tireurs), le temps est chronométré alors que les tireurs se succèdent sur le pas de tir. De même, les distances et les tailles de blasons [1] ne valent que pour certaines catégories d’archers : cadets, juniors, seniors, vétérans et super-vétérans. Le temps imparti pour décocher une volée de 6 flèches en tir FITA est de 4 minutes. Les catégories d’arcs autorisées varient selon la compétition.

L’IFAA pratique surtout du tir nature, mais avec un double marquage. La plupart des compétitions se font sans limite de temps, mais des parcours chronométrés peuvent être intégrés dans une compétition. Il y a des catégories de tir pour tous les types d’arcs : compound avec ou sans viseur, avec ou sans décocheur, recurve (arc classique) avec ou sans viseur, pour ces catégories la longueur d’un éventuel stabilisateur est limité et longbow – toujours sans viseur et sans stabilisateur. Autre particularité : il n’y a pas de présélection pour les championnats internationaux, tout archer est accepté dans la limite des places disponibles. Un concours d’une journée contient habituellement 2 parcours de 14 cibles avec un maximum de 560 points pour la journée

Le tir en salle

  1. – Discipline internationale, FITA

En compétition, le tir en salle se pratique à 18 m sur blasons de 40 cm ou sur « trispots » (trois blasons alignés, équivalents aux zones centrales du blason de 40 cm), en deux séries de 30 flèches par volées de trois flèches (sur les trispots, une flèche par spot). Pour les jeunes de la catégorie minime, benjamin en arc classique et les benjamins, minimes et cadets en « arc nu » ce sont des blasons ou trispots de 60 cm de diamètre. Depuis 2007, les jeunes « poussins » peuvent concourir et doivent tirer sur blasons de 80 cm de diamètre.

  1. – Discipline olympique

Tir sur cible en plein air, sur terrain plat (par ex. un terrain de sport). Il s’agit de la discipline olympique. Le tir se pratique à des distances de 70, 50 et 30 m. La distance est limitée à 50 pour les minimes et 30 pour les benjamins, sur blason de 1,22 m (de 90 et 70 m), et 80 cm (de 50 et 30 m). 144 flèches sont tirées en 24 volées de six flèches, 6 volées par distance.

Actuellement (en France uniquement) le FITA se tire pour les adultes à 70 m, en deux séries de 6 volées de 6 flèches, conformément au règlement olympique, c’est pourquoi il est parfois aussi appelé Tir 2x70m. Les quatre distances, 90, 70, 50 et 30 m ne se pratiquent plus que pendant un tir nommé FITA STAR.

Aux Jeux olympiques, on tire uniquement à la distance de 70 mètres, sur des cibles de 122 cm et uniquement avec un arc classique.

  1. Tir Fédéral, FFTA

Discipline purement française, longtemps pratiquée en deux tirs (ou distances) de 50 et 30 mètres, il est maintenant calqué sur le FITA 2x70m et se tire uniquement en deux séries de 36 flèches à 50 mètres sur blasons de 122 centimètres. Depuis, ce tir est appelé Tir Extérieur 2×50 m. Appellation officielle de la FFTA (source Guide de l’Arbitre).

  1. Tir en salle, IFAA

Une « Flint indoor round» se tire sur des cibles field : 56 flèches à des distances entre 10 et 30 yards. En « standard indoor », on tire 60 flèches sur des cibles rondes blanches et bleus de 40 cm de diamètre à une distance fixe de 20 yards.

Tirs dans la nature

On tire dans des bois et prés où il faut tenir compte du terrain.

  1. Tir campagne, FITA

Discipline internationale, qui se pratique en terrain accidenté à découvert ou en sous-bois, sur un parcours de 24 cibles dont la moitié est à distance connue et l’autre à distance inconnue, ou 24 inconnues.

Les distances connues vont de 5 à 60 m, les distances inconnues de 5 à 55 m pour les classiques et arc à poulie. L’archer tire une volée de trois flèches par cible, soit un total de 72 flèches. Il dispose de 4 minutes pour tirer ses trois flèches. Depuis peu, les archers ne sont plus chronometrés sauf en cas de « bouchon » (plus de 3 pelotons en attente sur une cible).

On trouve 4 types de blasons en tir campagne : les « birdies » qui sont des trispots de 20 cm de diamètre. On en trouve quatre par cible, un par archer du peleton elles sont utilisées pour les très courtes distances. Les « gazinières » de 40 cm de diamètre permettent de tirer à des distances courtes. On en trouve également quatre par cible. Enfin, les « 60 » et « 80 » permettetent de tirer à longue distance. Leurs nom indiquent le diamètre des blasons.

Il existe 3 catégories dans le règlement international :

  • Arc classique ;
  • Arc à poulie ;
  • Arc nu (bare-bow, c’est-à-dire sans viseur).

Le « Longbow » n’est pas une catégorie reconnue par la FITA (règlement international) ni par la FFTA (§ II-3A6 du règlement de décembre 2005).

En tir par équipe, une équipe est composée d’un archer de chacune des trois armes (règlement international).

 

  1. Le tir nature, FITA

Le tir nature est un parcours de 21 cibles placées à distances variables (5 à 40m) qui se pratique en pleine nature. Les cibles sont des images animalières comportant une zone tuée et une zone blessée. Sur chaque cible l’archer doit évaluer la distance et tirer 2 flèches en 30 secondes, chaque flèche étant tirée d’un pas de tir différent. Un concours officiel se déroule sur 2 parcours de 21 cibles dans la journée. Le but recherché est de recréer une ambiance « chasse ». Il arrive régulièrement que la position du tireur soit complexe pour avoir un bon angle de tir. Les points sont comptés de la façon suivante:

1re flèche: zone tuée 20 points, zone blessée 15 points.

2e flèche: zone tuée 15 points, zone blessée 10 points.

  1. Parcours Field et Hunter, IFAA

Parcours de 14 cibles rondes « field » ou « hunter » à distances connues entre 80 yards (73,1 m) et 15 yards (13,7 m). Il faut tirer 4 flèches de 4 piquets différents. La distance maximale pour les juniors est 50 yards (45,7 m), pour les cadets 30 yards (27,4 m). Il n’y a pas de limite de temps.

  1. Animal Round, IFAA

Un parcours de 14 cibles de cartes animalières. Il y a des compétitions avec distances connues et d’autres à distances inconnues. Les distances varient de 15 à 60 yards (13,70 m à 56,40 m).

Le tir 3D

Le tir 3D est relativement récent. Il tient son nom du fait que l’archer ne tire pas sur une représentation en deux dimensions, mais sur la réplique d’un animal. L’idée étant de se rapprocher d’une situation de chasse. Il existe de nombreuses réglementations à travers le monde, certaines avec des tirs sur des 3D disposés par troupeaux, où il faut trouver la fenêtre de tir optimale, des tirs à partir d’un treestand ou encore sur des cibles mouvantes.

  1. 3D « français », FFTA

Se pratique dans la nature sur cible volumétriques animalières (animaux factices en 3D) placés à distance que l’archer doit évaluer (de 5 à 45 m suivant les catégories).

Il y a 20 cibles par parcours. L’archer dispose de 1 minute pour tirer deux flèches du même pas de tir.

Un concours officiel se déroule sur 2 parcours de 20 cibles dans la journée.

Il y a 3 zones sur l’animal: Zone vitale (10 points), zone tuée (8 points) et zone blessée (5points).

Afin de connaitre les zones, les photos des cibles sont en général affichées au greffe. Depuis 2007, l’usage des jumelles est autorisé.

  1. 3D international, FITA

Même principe, mais :

  • L’archer dispose de 2 minutes pour tirer une seule flèche ;
  • l’utilisation de jumelles est autorisé jusqu’à 8.5x ;
  • l’overdraw est interdit pour les arcs à poulies.

 

  1. 3D deux flèches, IFAA

Les distances et le nombre de cibles sont identiques que sur les cartes animalières. La distance de tir est toujours inconnue. Il y a trois zones sur les animaux, tué, vital et blessé. Les deux flèches comptent. Il existe également un parcours, où l’archer ne peut tirer qu’une flèche par animal.